Les chasseresses de l’amitié
Les chasseresses sont des amies, des fausses et des vraies.
Paola et son fils handicapé Paolo souffrent. La vieille femme raconte les désillusions causées par ses fausses amies.
Vient d’abord sa jeune tante Georgette, qui lui parlait de la mort. Puis Paola s’était liée d’une amitié indéfectible avec Nelly. Elodie prit la relève. Puis, vint Sandra, Américaine « libérée ». Louis, le mari de Paola, appréciait sa beauté et son « génie ».
Entre ces amitiés flottait le « vieux Grincheux », le psychiatre de Paolo.
Alors parut Eve, une collègue. Elles s’aidèrent réciproquement, mais Eve ne supporta pas que Paola dénonçât la pédophilie de Louis. Paola rencontra Marie-Angélique, mère de Marie-Bonté, toutes deux ferventes catholiques. « L’Ange » obtint la garde de Paolo et se lia avec son père.
« Je suis douce et humble », répétait sa nouvelle amie Claudia, très attachée à l’argent. Puis Paola a rencontré Lauriane, une jeune cousine séduisante. Enfin, Justine, au caractère de feu.
Paola, cependant, a quelques vraies amies : Monique, qu’elle connaît depuis l’âge de cinq ans, puis Marie-Luche, « née amie ».
Dans sa vie – sa marche vers la mort –, Paola fut accompagnée par des femmes qui ne lui faillirent pas, tandis que Paolo se dépouillait de ses peurs. Elles lui apportèrent la quiétude, apaisant le sentiment de finitude.